De par leur complexité, la résolution des questions relatives au droit fiscal nécessite souvent l’intervention d’un professionnel. L’avocat fiscaliste est le mieux placer pour aider les personnes physiques et morales. Cependant, un bon avocat doit remplir certains critères pour répondre aux besoins de ses clients. Zoom sur les qualités et les compétences qu’un avocat fiscaliste doit disposer pour mener à bien ses missions.
Le point sur les attributions d’un avocat fiscaliste
L’avocat fiscaliste joue le rôle de conseiller auprès d’une société ou d’un particulier. Il accompagne ses clients pour leurs futurs placements et leurs projets de développement. Ainsi, il n’est pas rare de voir un avocat en droit fiscal apporter conseils à des clients pour une cession, une acquisition, un rachat ou encore une délocalisation à l’étranger.
Ce professionnel tient un rôle prépondérant dans les montages financiers. Son expertise et ses formations lui permettent d’anticiper les retombées fiscales des actions de ses clients. Il conseille l’entreprise sur la meilleure stratégie à adopter pour optimiser sa fiscalité. Étant un fin connaisseur de la législation fiscale, l’avocat fiscaliste peut trouver une alternative légale permettant de réduire l’impôt de ses clients.
En cas de litige devant les tribunaux, c’est l’avocat fiscaliste qui défend les intérêts de la société. Cet expert occupe donc une place privilégiée pour toute question se rapportant à la fiscalité. Découvrez le site de Me Anne-Sophie Coquerel, avocat en droit pénal à Villers-lès-Nancy disposant de solides compétences dans le domaine.
Devenir avocat fiscaliste : qualités, formation et compétences nécessaires
L’exercice de la profession d’avocat fiscaliste nécessite une certaine expertise. Différentes études et formations permettent d’accéder au métier. Celui-ci requiert notamment l’obtention d’un master en droit fiscal.
Certains étudiants décident d’exercer dès l’obtention de leur diplôme. D’autres choisissent de suivre un cursus au sein d’une école de commerce avec l’option fiscalité. Ce parcours leur permet d’étoffer leur CV. Faut-il rappeler que l’avocat fiscaliste ne peut exercer avant l’obtention d’un certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA).
Pour être totalement crédible dans son rôle d’expert, l’avocat fiscaliste doit maîtriser certains domaines connexes. Il doit notamment être calé en finance et en comptabilité. Le fait d’être polyglotte pourrait également constituer un atout supplémentaire. La rigueur et l’organisation sont évidemment de mise pour être crédible auprès des clients.
Les horaires de travail sont souvent décalés. Ceux qui veulent se lancer devraient avoir un moral d’acier et être réactifs pour convaincre les clients. Enfin, le métier d’avocat fiscaliste exige un grand sens de la communication. Le relationnel est important pour ceux qui veulent percer dans le domaine.
À quoi s’attendre en travaillant en tant qu’avocat fiscaliste ?
Un avocat fiscaliste peut exercer au sein d’une entreprise ou de manière indépendante. Voici comment il s’organise :
-
- L’avocat fiscaliste qui exerce au sein d’une entreprise. Il épaule la direction financière et le département juridique. II travaille à des horaires fixes, 8 heures par jour ou plus selon son contrat.
-
- L’avocat fiscaliste qui est rattaché à un cabinet spécialisé. Les horaires de travail sont souvent décalés, ce qui nécessite un certain dévouement et de l’organisation.
-
- L’avocat fiscaliste qui est à son compte. Ses horaires varient en fonction des dossiers traités.
Le travail d’avocat fiscaliste est un challenge au quotidien. Ce professionnel doit toujours rester efficace, même en cas de pression. En effet, il a une obligation de moyens envers ses clients.
Le travail d’avocat fiscaliste reste, cependant, très intéressant. La rémunération est attractive. Il faut savoir qu’un avocat fiscaliste peut percevoir jusqu’à 70 000 euros bruts par an. Par ailleurs, ce métier offre de nombreux autres avantages. Les avocats fiscalistes internationaux peuvent être appelés à voyager à travers le monde.